Philosophie
Aïkido, peut se traduire par "la Voie de l'Harmonie et des Énergies"
"Il semble étrange de penser, qu'il existe un chemin qui conduise à la paix, par un raffinement des techniques de combats"
L'Aïkido est un art martial non violent accessible à toutes et à tous à tout âge.
Chacun progresse à son rythme, il n'y a pas de compétition. Les passages de grades se font progressivement par le biais des cours et des stages, dispensés par des professeurs internationalement reconnus. Remarquons au passage, que l'Aïkido permet et favorise même, une pratique mixte: hommes, femmes, adultes, enfants se retrouvent ensemble sur le tatami, avec ou sans armes. La pratique des armes (voir ci-dessous), permet d'appréhender différentes distances face à un ou plusieurs partenaires, de travailler une posture correcte et de vaincre l'appréhension des armes. Elle est de plus indispensable à la compréhension d'un grand nombre de techniques à mains nues. En effet, une grande quantité de mouvements est dérivée des techniques utilisées par les guerriers armés, ou de techniques utilisées pour désarmer l'adversaire. De plus, la visualisation d'un mouvement avec un sabre donne une conception plus claire du mouvement à effectuer à mains nues.
La tenue :
Le Keikogi
Pour notre culture générale :
Keikogi est un mot japonais signifiant littéralement « vêtement d'entraînement » ; il est composé de keiko (la pratique, l'entraînement, l'action) et de gi (vêtement, tenue, ensemble de vêtements composant une tenue).
Il désigne la tenue utilisée pour l'entraînement aux budo (arts martiaux japonais), que l'on appelle aussi à tort kimono.
La composition du Keikogi
Le Keikogi se compose d'une veste et d'un pantalon de coton blanc, ainsi que d'une ceinture (obi).
Similaire en apparence au judogi, le keikogi d'aïkido est en coton lourd à motifs «grains de riz» qui permettent une bonne saisie sans risque de déchirement.
Les manches sont légèrement raccourcies afin de faciliter les saisies des poignets.
Autrefois, les keikogi étaient en coton brut, et donc rétrécissaient considérablement aux premiers lavages.
Cela reste encore le cas de certains modèles, mais en règle générale, les modèles récents ne rétrécissent plus beaucoup.
Il existe enfin deux types de couleurs : blanchi ou écru.
Les deux se portent, quoiqu'il soit préférable de disposer d'un keikogi blanchi (soit d'origine, soit par de nombreux lavages) pour les passages de grade officiels.
L'art et la manière
La veste se porte revers gauche au-dessus. (Aussi pour les dames!)
La raison martiale est que cette disposition permet d'accéder au tanto parfois porté dans les revers.
La raison culturelle est que les morts sont habillés avec le revers gauche au-dessous.
Les manches ne doivent idéalement pas descendre au-delà de la moitié de l'avant-bras (pour les saisies, mais aussi pour que le partenaire ne se prenne pas les doigts dedans).
Le pantalon doit, lui, arriver quelques centimètres au-dessus de la malléole (pour ne pas être visible sous le hakama).
Il est de coutume de limiter les marques distinctives sur son keikogi, en particulier les différentes étiquettes portant la marque du fabriquant, surtout quand celles-ci sont particulièrement ostensibles (cousues aux épaules par exemple).
Il arrive que certaines personnes fassent broder leur nom en katakana sur les manches de leur keikogi ou portent un écusson à la poitrine.
Ces pratiques sont courantes au Japon, où il est fréquent de laisser son keikogi dans le dojo. Individualiser son keikogi est alors une nécessité.
Chez nous, il est recommandé de porter un keikogi vierge pour les stages ou les passages de grade.
L'OBI
Qu'est-ce que c'est ?
L'Obi est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d'entraînement pour les arts martiaux (keikogi, karategi ou judogi).
Elle se présente sous la forme d'un ruban de tissu sans boucle ni fermoir. La manière de nouer l'obi est tout un art...
Le bon choix En aïkido, on utilise couramment deux types de obi : des obi étroites, du type de celles employées en judo, ainsi que des obi larges, similaires à celles du iaido. Il est préférable de choisir une ceinture épaisse avec des surpiqûres. Elle tient mieux en place que les simples bandes de tissus. Selon votre tour de taille, elle peut faire un tour et demi à deux tours, et se noue sur l'avant.
Pour un bon maintient et permettre la respiration, la ceinture doit passer au maximum sur la partie osseuse des hanches, au niveau des crêtes iliaques, et se nouer devant sous les abdominaux. Pour le nœud, nous préférons confier les explications à ceux qui vous entourent au club !
LE HAKAMA
Un peu d'histoire :
Le Hakama est un pantalon noir (traditionnellement bleu indigo pour l'homme et blanc pour la femme) très ample utilisé dans certains arts martiaux comme l'Aïkido, le Kendo, Kenjutsu et le Ju Jitsu. Il sert avant tout à masquer la position des jambes du pratiquant, qui pourrait révéler sa stratégie à l'adversaire, mais également comme protection en cas d'attaque frontale.
Le hakama était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs.
Les hakama utilisés pour les arts martiaux sont en coton, en soie ou, le plus souvent, en polyester ou dans un mélange de ces trois fibres.
Le coton est plus lourd, tandis que les fibres synthétiques glissent mieux sur le sol et résistent mieux à la décoloration.
Les hakamas de qualité destinés à la pratique sportive présentent des lanières épaisses et surpiquées afin d'éviter qu'elles de s'entortillent sur elles-mêmes.
Le port du Hakama
Il constitue un signe d'investissement personnel dans la discipline et de niveau technique.
La décision d'autoriser un élève à le porter est laissée à la discrétion de l'enseignant.
En aïkido, il est d'usage de se faire broder son prénom en katakana (caractères japonais) à l'arrière.
Pour la pratique martiale, le hakama se noue en commençant par la partie avant. Le sommet de celle-ci doit dépasser la ceinture de quelques centimètres.
Les lanières de l'avant sont alors passées autour de la taille juste au-dessus de la ceinture, croisées derrière et reviennent sous la ceinture, où elles sont nouées à l'aide d'un nœud simple.
On met alors en place la partie arrière, le dosseret au creux des reins.
Les lanières de l'arrière se positionnent sur la ceinture ou au-dessous, et viennent se nouer sur l'avant avec un nœud similaire à celui de la ceinture et englobant les deux brins de l'avant.
Les manières de ranger les lanières divergent selon les écoles.
Ceci dit, et pour ceux qui ont du mal à suivre, le mieux est de demander conseil auprès de votre professeur.
Le pliage du hakama
Le rangement comme le pliage du Hakama répond à tout un rituel et il peut varier selon les personnes et les écoles mais on retrouve en général l'ordre ci-après que nous n'allons pas détailler afin de laisser quelques tâches à vos anciens de Club ...
... ensuite vous pliez en deux votre hakama et le mettez sous le bras ! ...
LES ZORI
Pour aller du vestiaire au dojo et circuler dans celui-ci, vous marcherez (étés comme hivers !) en Zori.
En effet, l'aïkido se pratique pieds nus sur les tatamis, pour des raisons d'hygiène les pratiquants utilisent en général ces nu-pieds que l'on appelle zori.
Lorsque l'on monte sur le tatami, les zori doivent être disposées perpendiculairement au tatami, la pointe en direction de l'extérieur.
Les armes
Tanto
* LE TANTO
Le Tanto est un poignard ou une dague japonaise.
Comme les sabres japonais, il a une lame courbée et un seul tranchant, il s'agit d'un « couteau sabre ». Il se différencie de l'aiguchi par la présence d'une garde (tsuba).
Le tanto est généralement semblable au katana, à la différence près qu'il est bien plus court et moins courbé. Autrefois utilisé comme arme lancée, il est parfois utilisé comme outil d'entraînement pour la self-défense, où il remplace le couteau. En aïkido, le tanto est en bois et est utilisé pour apprendre les techniques de désarmement.
Bokken
LE BOKKEN
Le Bokken (qui veut dire sabre de bois) est un sabre japonais en bois reprenant la taille, la forme et la sensation à l'utilisation du katana.
Il sert principalement à l'entraînement mais son efficacité en combat est réelle : Miyamoto Musashi remporta tous ses duels avec un bokken alors que ses adversaires étaient armés d'un katana.
Autrefois utilisé par les Samouraïs, il est de nos jours utilisé notamment en aïkido, en kenjutsu et en iaido.
Les meilleurs bokken sont faits en chêne blanc du Japon. Il peut être utilisé avec la garde ("tsuba") qui protège les mains, comme en Aïkido Aikikaï, ou sans la garde, comme en Aïkido Iwama.
Jo
LE JO
Le Jo ou bâton moyen est une arme traditionnelle japonaise en bois d'une longueur de 1,28 mètre. Il est utilisé lors de la pratique de l'Aïkido (aiki-jo), du Jodo et du Jo-jutsu.
Le jo était le bâton utilisé par les paysans qui n'avaient pas le droit de porter le sabre considéré comme une arme sacrée.
COMMENT SALUER AVEC UNE ARME ?
La pratique des armes s'accompagne de saluts particuliers.
Quand on prend une arme, il convient de saluer en direction du kamiza, l'arme présentée devant soi à hauteur des yeux. On s'incline alors, les bras devant rester à une hauteur fixe.
Pour le début et la fin du cours, le problème est de savoir où placer l'arme :
Le TANTO : on le place en général juste devant soi;
Le BOKKEN : on fait comme si le bokken était un vrai sabre.
Pendant le cours, on le porte à gauche, comme s'il était glissé à la ceinture. Au moment du salut, on le présente face à soi, pointe vers le bas et lame vers soi, pour le poser ensuite à sa droite.
Au début du cours, la lame sera tournée vers l'extérieur, vers soi à la fin du cours.
Le genou doit être au niveau de la garde éventuelle. Ainsi, avec un vrai sabre, si quelqu'un essaye de tirer l'arme par l'arrière, il est possible de poser le genou sur la poignée, laissant le voleur avec le seul fourreau.
Quand on écoute les explications de l'enseignant, le bokken peut être soit porté au niveau de la ceinture à gauche, comme un sabre passé dans la ceinture, ou porté à droite, pointe vers le bas, la main sous le niveau de la garde (manifestant ainsi qu'on n'est pas en position de combat).
Le JO : le jo est habituellement porté par la main droite, à la moitié de la longueur, la pointe du jo dirigée légèrement vers l'avant (avec l'idée de pouvoir porter un coup à la gorge en cas d'urgence).
Pour saluer debout, le poignet bascule de manière à faire basculer le jo (il est alors clairement impossible d'attaquer avec), et on fait un salut debout.
Pour les saluts à genou, le jo est également positionné à droite, dépassant le genou d'une trentaine de centimètres.
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